Région Évangéline

Région Évangéline, Communauté francophone accueillante 

La région Évangéline se trouve dans le comté de Prince, dans la portion ouest de l’Île-du-Prince-Édouard. Elle est reconnue comme étant le château-fort de la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard. Avec une forte concentration d’Acadiens, d’Acadiennes et de francophones dans la région, l’identité acadienne y est toujours présente et puissante. L’entraide est bien ancrée dans la culture de la région et l’esprit communautaire est bien vivant. La région Évangéline se caractérise par des plages tranquilles au sable blanc, des falaises rouges et des phares pittoresques. Cette communauté de pêche et d’agriculture est aussi reconnue dans les arts, la culture avec plusieurs festivals et pour sa cuisine traditionnelle. 

La communauté francophone accueillante de la région Évangéline compte environ 1 400 francophones.

  • Connaissance du français : 1 830
  • Français première langue officielle : 1 400
  • Français langue maternelle : 1 420

Source : Statistique Canada, Recensement de 2016

Historique

Des familles acadiennes étaient déjà présentes à la baie de Malpèque dans la première moitié du XVIIIe siècle, où elles cultivaient des terres dans les lots 16, 17 et 19. Après la Déportation, les Acadiens et les Acadiennes sont autorisés à revenir à l’Isle Saint-Jean – renommée l’Île-du-Prince-Édouard – mais s’installent sur des terres où ils sont locataires des Britanniques.  Au début du XIXe siècle, bon nombre d’entre eux s’installent dans le lot 15, où ils deviennent éventuellement propriétaires.  À cet endroit, ils fondent La Roche (Baie-Egmont) et Le Grand-Ruisseau (Mont-Carmel).

À partir des années 1860, les Acadiens et les Acadiennes de la région passent d’une agriculture de subsistance à une agriculture de marché. Au cours de la décennie suivante, l’arrivée du chemin de fer à Wellington y attire une importante communauté acadienne formée de commerçants et d’artisans. La pêche au homard, qui débute dans la région Évangéline à compter des années 1880, devient progressivement la principale activité économique de la région au milieu du XXe siècle.

La région Évangéline (les trois paroisses de Baie-Egmont, Mont-Carmel et Wellington, englobant à leur tour une douzaine de villages comme Urbainville, St-Raphaël, Abram-Village, St-Chrysostome, Petit-Cap, Grand-Cap, St-Philippe, etc.) conserve encore aujourd’hui son caractère francophone.  

Source : Cyberacadie

La vie en français

Éducation

  • Il existe deux institutions scolaires de langue française, soit l’École Évangéline situé à Abram-Village et le Centre éducatif Pomme et Rinette
  • Le Collège de l’Île, situé à Wellington, offre des formations de niveau collégial en français dans des domaines comme l’administration, les soins infirmiers ou la petite enfance.

Santé

  • Le Centre de santé communautaire Évangéline, situé à Wellington, offre des soins de santé primaires en français.
  • Le Répertoire des intervenants bilingues développé par le Réseau Santé en français Î.-P.-É. contient une liste d’une centaine de professionnels et professionnelles de la santé francophones ou bilingues.

Culture

Médias

Outre un grand nombre de radios et de télés disponibles par câble, satellite et Internet, la région reçoit le signal de la radio de Radio-Canada (à partir de Charlottetown) et de la télévision de Radio-Canada (à partir de Moncton au Nouveau-Brunswick). L’hebdomadaire provincial La voix acadienne a également son siège social à Summerside.

Volet immigration

Emploi

Voici les principaux secteurs d’emploi dans la région Évangeline :

  • Tourisme
  • Agriculture
  • Industrie de la pêche et de transformation des produits de la mer et de l’aquaculture
  • Transport
  • Technologies de l’information
  • Éducation et petite enfance

Services d’établissement

  • La Coopérative d’intégration francophone (CIF) de l’Île-du-Prince-Édouard est l’organisme d’accueil et d’établissement des nouveaux arrivants et nouvelles arrivantes francophones à l’Île-du-Prince-Édouard. Elle offre des services à ceux et celles qui ont la résidence permanente ou la résidence temporaire.

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